Niamey, 16 Fév (ANP)- Le président de la sous-commission Nº1 traitant la thématique « Paix sécurité, cohésion sociale et réconciliation nationale », M. idi Ango Omar affirme que « nous avons intérêt à dire la vérité » en faisant ce dimanche 16 février 2025 le point de leurs travaux.
Après avoir procédé dans l’après-midi du samedi 15 février à la mise en place du bureau et la méthodologie, ainsi que l’introduction du thème général, les membres de cette sous- commission ont ce dimanche 16 février 2025 passé en revue l’ensemble des synthèses des assises régionales, la synthèse de la diaspora afin de permettre à l’ensemble des participants d’être au même niveau d’information.
« Nous avons fait compléter ses synthèses des assises par l’intervention des différents gouverneurs des régions pour situer le contexte, faire un diagnostic sécuritaire des régions tel qu’ils le vivent de façons à ce que l’ensemble de la salle puisse appréhender le problème global de sécurité », a-t-il informé.
Le président de la sous-commission d’indiquer que les échanges ont été faits dans le cadre du règlement intérieur et que par rapport à « certaines thématiques nous mesurons toute l’importance du contexte et du travail qui nous est demandé, nous allons faire malgré le délai qui est très court et nous comprenons également de l’autre côté pourquoi c’est court et pourquoi il faut aller vite », a-t-il clarifié.
Chacun est responsabilisé, chacun, selon sa conscience, sait le lourd fardeau qu’il porte « ce n’est pas simplement au président de la sous-commission, ni au membre de la sous-commission, c’est que tout le monde sait qu’il y’a des efforts qui vont être faits ».
M. Idi Ango Omar de reconnaitre que c’est une sous-commission assez complexe par ce qu’on parle de sécurité et de paix, « On ne peut pas parler de cohésion sociale, de réconciliation nationale, si la justice n’est pas rétablie dans ses droits, si certains préjudices n’ont pas été réparés, et si certaines vérités n’ont pas été dites », a-t-il prévenu.
Il estime également qu’il va falloir nécessairement, à l’occasion de ces assises, que les uns et les autres, que ce soient les victimes ou ceux qui ont causé de préjudices prennent de la hauteur « nous sommes à un tournant, notre pays a la responsabilité de saisir cette opportunité », a-t-il dit.
Pour le président de cette sous-commission, Ils n’ont pas le droit d’échouer et aussi de décevoir l’attente de la population tout en rappelant que le président a pris l’engagement d’appliquer les décisions, « si nous nous taisons c’est par notre faute, nous avons intérêt à dire la vérité pour pouvoir se réconcilier il faut qu’on se dise la vérité, pour pouvoir créer la cohésion sociale, il faut que tout le monde soit dans l’égalité et dans l’équité et que tout le monde puisse profiter des ressources naturelles et au finish on aura la paix » a-t-il martelé.
AIO/AS/ANP 0117 février 2025