Année scolaire à Niamey : ‘’Le bilan du premier trimestre de l’année 2021-2022 est satisfaisant’’ (Directrice CEG7)

Année scolaire à Niamey : ‘’Le bilan du premier trimestre de l’année 2021-2022 est satisfaisant’’ (Directrice CEG7)

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Niamey, 23 Déc (ANP)-‘’Le bilan du premier trimestre de l’année scolaire 2021-2022 est satisfaisant parce que tout simplement il n’y a pas eu de perturbation’’ a déclaré la Directrice du CEG7, Mme Mariam Abdoul Kadir dans une interview accordée à l’Agence Nigérienne de la Presse.

Selon elle, les cours se déroulent normalement et si le train est maintenu, ‘’nous pensons arriver à un bon résultat d’ici la fin de l’année’’.

Elle a ainsi fait savoir que s’ils en sont là, ‘’c’est grâce aux actions entreprises par les autorités telle que la rentrée qui a eu lieu en temps prévu, contrairement à l’année précédente dont la rentrée a été repoussée à cause des inondations’’.

Mme Mariam Abdoul Kadir a aussi précisé que son établissement dispose ‘’d’un effectif suffisant de personnel et du matériel adéquat nous permettant de bien accomplir nos tâches’’.

‘’Ce que nous, responsables d’établissements publics, attendons du gouvernement et de ses partenaires, c’est un peu plus d’efforts pour un bon déroulement de cette année scolaire’’ a-t-elle souhaité.

‘’L’Etat et ses partenaires sont entrain de tout faire pour éliminer les classes en paillotes dans les écoles primaires, et nous souhaitons de tout cœur que cela puisse atteindre le secondaire’’ a poursuivi Mme Mariam Abdoul Kadir qui a appelé les parents d’élèves à les appuyer dans ‘’cette noble et exaltante tâche qu’est l’éducation des enfants’’.

Par contre, pour certains enseignants d’autres établissements qui ont voulu garder l’anonymat, le bilan « n’est pas à un niveau appréciable parce qu’avec le manque d’enseignants, nous intervenons dans plusieurs classes et cela fait en sorte qu’on n’a pas beaucoup évolué en ce qui concerne le niveau d’exécution du programme’’. Ils ont reconnu qu’à leur niveau ‘’ce bilan n’est pas du tout satisfaisant’’.

Pour cela, ces enseignants ont recommandé au gouvernement de ‘’recruter des enseignants en quantité et en qualité parce qu’il y a un manque crucial d’enseignants’’.

En ce qui concerne les classes en paillotes, ils disent que ‘’cela représente une menace pour les élèves ainsi que les enseignants car, avec les multiples incendies auxquels font face les écoles publiques, les élèves et enseignants sont exposés à un risque qui peut même leur coûter la vie’’.

Ils ont, enfin, lancé un vibrant appel aux autorités à qui ils ont demandé de ‘’tout faire afin de mettre fin aux classes en paillotes qui est l’un des grands problèmes auxquels fait face l’école nigérienne’’.

DBZ/AS/ANP 0146 décembre 2021

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