Agadez, 05 sept (ANP)-Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a entrepris, depuis le 2 septembre 2021 à Agadez, une campagne de vulgarisation des textes régissant la régulation de la communication au Niger.
Cette campagne a pour objectif de rendre accessibles les textes juridiques en matière de régulation de la communication au Niger, et de renforcer les capacités des acteurs médiatiques, la société civile, les politiciens et les forces de défense et de sécurité sur le rôle du Conseil Supérieur de la Communication.
Le gouverneur de la région, M. Sadou Saloké a indiqué qu’aujourd’hui ‘’la diversité du paysage médiatique Nigérien, y compris dans la région, a pour conséquence le pluralisme d’opinions et la gestion de ce pluralisme reste un véritable défi pour l’instance de régulation’’.
Il est nécessaire que le CSC, dans cette démarche inclusive, partage avec les médias et les usagers, les textes sur la régulation afin de cerner le rôle du régulateur mais aussi de responsabiliser davantage les médias dans leur mission de service public, a dit en substance M. Saloké.
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a déclaré pour sa part son Président, Dr Kabir Sani, a révisé au cours de l’année 2021, certains de ces textes règlementaires pour combler des insuffisances décelées à la lumière de leur application.
Entre autres textes révisés, la délibération du 06 septembre 2018 déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC ainsi que celle déterminant les modalités d’accès des citoyens, associations et partis politiques, aux médias d’Etat.
Le Président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabir Sani a, d’autre part, indiqué que ‘’le CSC entend mener un plaidoyer auprès du gouvernement et du parlement en vue de l’adoption de la loi sur le financement des radios communautaires mais aussi celle ouvrant la voie à la création des médias électroniques au Niger’’.
‘’En effet, les radios communautaires jouent un rôle de premier plan dans la sensibilisation des populations rurales sur les questions de développement, de sécurité et de démocratie, et sont confrontées à d’énormes difficultés, faute de moyens de fonctionnement. De ce fait, certaines radios communautaires ont même cessé d’exister. D’où la nécessité de réfléchir sur un mécanisme de financement pour assurer leur survie’’ a-t-il conclu.
AH/AS/ANP 029 septembre 2021