An 2 President Bazoum Dosso-Routes : la région a bénéficié d’importantes réalisations

An 2 President Bazoum Dosso-Routes : la région a bénéficié d’importantes réalisations

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Dosso, 2 Avril (ANP) – La région de Dosso (Sud) a bénéficié d’importantes réalisations en infrastructures routières dans le cadre du programme du président Mohamed Bazoum , affirme le Directeur régional de l’équipement de Dosso M. Chaïbou Adamou.

La route figure au nombre des grands axes de politique du gouvernent du Niger, à ce titre Dosso a constitué une entité de concentration de ces équipements, les réalisations étant plus que les prévisions, a fait savoir le responsable régional.

On peut citer la route Margou-Gaya longue de 180 kms sur financement du Millenium Challenge Corporation (MCC) qui est en phase de réception, la route Guitodo-Sambéra financement des Américains ou encore le tronçon Dosso-Bella.

S’y ajoutent la route Dogondoutchi-Tsarnawa dont les travaux sont arrivés jusque dans la ville de Dogondoutchi ou l’axe Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagarouwa-Tébaram dont les travaux sont très avancés.

Les autres infrastructures concernent la route Dogon Doutchi-Loga, le premier lot Loga-Kotaki distant de 30 kms qui constitue l’axe principal est achevé et actuellement, le chantier est la phase avancement de l’îlot 2 Dogondoutchi-Kotaki en vue de joindre Dogondoutchi à Loga.

Toujours dans le département de Dogondoutchi, il y a la route Koré-Tibiri qui sort à Bolbol ; ici aussi les travaux avancent normalement y compris ce chantier de Koré-Tibiri-Bolbol avec la bretelle de Nassaraoua frontière Nigéria et de Douméga frontière Nigéria.

Dans le domaine de l’accès aux zones agricoles et pastorales, le programme de la Banque Mondiale à travers le PMRC a réalisé des routes rurales dans le Boboye à savoir la route qui quitte Kiota pour rejoindre Harikanassou en passant par Louloudjé. Il a aussi été réalisé le tronçon Tachadagna-Lougou, la route rurale Bagagi-Soukoukoutane et les travaux de la route rurale Dogonkia-Soukoukoutane se poursuivent.

Evoquant les contraintes, le directeur régional de l’équipement de Dosso M. Chaïbou Adamou a notifié qu’elles ne sont pas liées à l’aspect technique mais plutôt à la saison des pluies. Ici, lorsque les cultivateurs ont leurs champs impactés par les travaux de construction des routes, l’on est obligé d’attendre la fin de la saison des pluies car a fait remarquer M. Chaïbou Adamou, on ne peut pas détruire des récoltes surtout que ces routes sont réalisées au bénéfice des populations.

Comme perspectives d’avenirs, le directeur régional de l’équipement de Dosso s’est prononcé sur la modernisation ; pour cela il faut accentuer a-t-il fait savoir les routes rurales afin de moderniser les communes, les villes à travers la voirie comme ce qui a été réalisé à Dogondoutchi et Gaya avec notamment la construction de ces routes. Des villes et villages où la route passe, ont été électrifiés.

Le directeur régional de l’équipement de Dosso a tenu à rassurer que la route Dosso-Loga, un tronçon dégradé, route nationale n°14 est pris en compte mais compte tenu de ses caractéristiques, il demande beaucoup d’ouvrages et aussi une étude sérieuse. A l’heure actuelle, les études ont été réalisées, les dossiers sont bouclés et les travaux vont bientôt démarrés, a –t-il précisé, ajoutant que la route Bella-Sabongari est également dans cette phase.

Le directeur régional de l’équipement de Dosso a dans la même lancée invité les populations à apporter leur concours pour la protection de ces routes qui coûtent très chères. Le patrimoine routier est un critère pour le développement de l’économie.

C’est par la route a fait observer M. Chaïbou Adamou qu’on achemine les produits de l’agriculture vers les zones consommatrices ou de l’étranger en passant par ces routes. Une route c’est pour dix voire 15 ans. Cependant, force est de constater qu’à cause de certains actes que nous posons, la route n’arrive pas à faire cinq ans : les surcharges, les conducteurs qui percent le revêtement pour mettre leurs criques, des voitures qui versent du gaz-oil sur les routes, à cela s’ajoute des ralentisseurs anarchiques construits par les populations alors qu’il suffit d’une simple demande au ministère de l’équipement pour que ces ouvrages soient réalisés à la charge de l’Etat avec tous les caractéristiques conformes.

MA/SML/CA /ANP/031/Avril 2023

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