40e Session ordinaire du CAMES : le Premier ministre préside l’ouverture de la Réunion du conseil des ministres

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Niamey, 27 Mai (ANP) – Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé ce vendredi 26 Mai 2023, au Centre international de conférence Mahatma Ghandi, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 40ème Session du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des Ministres de l’Enseignement Supérieur des 18 pays membres de l’institution et de plusieurs autres personnalités, notamment des présidents des institutions de la République, des députés nationaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Niger, des enseignants-chercheurs et chercheurs.

En ouvrant ces travaux, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a d’abord adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres en charge de l’enseignement supérieur et aux experts des Etats membres du CAMES qui, ont honoré le peuple nigérien en faisant le déplacement de Niamey.

L’idée de la création d’un Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est apparue en 1966, indique le Chef de gouvernement, c’est-à-dire aux premières années des indépendances devant la nécessité pour les pays africains et Madagascar d’adapter leurs systèmes d’enseignement supérieur aux réalités africaines.

‘’Cette réforme a vu sa concrétisation à Niamey au Niger, le 22 Janvier 1968, il y a de cela cinquante-cinq ans, sous l’impulsion du Président Diori Hamani et de ses pairs de l’espace francophone, avec la création du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES)’’ ajoute-t-il.

En créant le CAMES, ‘’les pères fondateurs de nos Etats étaient convaincus que la complexité des données de l’équation de l’université africaine et malgache ne peut être cernée de près que par des efforts soutenus et permanents, à partir d’un office commun doté de tous les éléments susceptibles de faciliter l’approche des solutions, pour l’urgente construction des nouvelles nations’’ a poursuivi le Premier ministre.

Ainsi, le CAMES, comme on le constate, selon Ouhoumoudou, ‘’est le fruit de cette vision élargie de l’Afrique, une Afrique intégrée dans tous les secteurs de la vie économique et sociale grâce à un enseignement supérieur de qualité et à une recherche scientifique adaptée pour booster le développement économique et social’’.

Les objectifs fixés au CAMES à sa création par les pères fondateurs étaient nobles et demeurent toujours d’actualité.

Conformément aux actes portant création et organisation de cette institution, ces pères fondateurs ont, en effet, chargé le CAMES d’une triple mission dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche.

Comme centre de documentation, le CAMES devait constituer un service de données constamment tenues à jour, sur la vie des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Comme centre d’analyse et de réflexion, le CAMES devait être une structure de réflexion et d’élaboration de projet en matière de politique éducationnelle.

Comme structure d’harmonisation, de coordination et d’animation des échanges, le CAMES doit constituer un pool, un marché commun interafricain de l’esprit. Après près de 55 ans d’existence, ‘’j’apprécie à sa juste valeur la contribution notable du CAMES aux progrès scientifiques et économiques des pays membres, à travers la conception et la mise en œuvre d’initiatives qui ont contribué significativement à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et accroître l’attractivité des universités et institutions africaines dans un environnement mondial très compétitif et ouvert’’ constate le Premier ministre.

Il a par ailleurs rappelé qu’au Niger, ‘’notre attachement aux idéaux du CAMES et notre détermination constante à le soutenir dans ses actions, la convergence de vue que nous nous portons à la question de l’éducation, du savoir et de l’excellence, à tous les niveaux du cursus scolaire, de la maternelle à l’université guident nos actions en matière d’éducation dans le cadre du programme de renaissance acte 3, que le gouvernement met en œuvre depuis bientôt trois ans’’.

En dépit d’un contexte sécuritaire difficile ‘’qui amène le gouvernement à affecter près de 15 % des ressources budgétaires au secteur de la sécurité, nous entendons poursuivre nos efforts, en vue du développement d’un enseignement supérieur performant et adapté aux besoins de notre économie’’ a rappelé le Chef du gouvernement.

Ouhoumoudou Mahamadou a enfin émis le souhait, de voir ‘’un CAMES ambitieux, répondant aux aspirations légitimes de nos Etats membres; un CAMES qui remplit pleinement sa mission de service public, notamment les services rendus à la société à travers la production d’un capital humain de qualité et la mobilisation de compétences et d’expertises capables de transformer nos économies, de renforcer la résilience de nos communautés au changement climatique, de contribuer à la gestion durable de nos ressources et d’améliorer la santé de nos populations’’.

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a été créé le 22 janvier 1968 à Niamey au Niger avec comme missions de promouvoir et favoriser la compréhension et la solidarité entre les États membres, d’instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres, de diffuser tous documents universitaires ou de recherche : thèses, statistiques, informations sur les examens, annuaires, annales, palmarès, information sur les offres et demandes d’emploi de toutes origines.

Il vise aussi à préparer les projets de conventions entre les États concernés dans les domaines de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de contribuer à l’application de ces conventions, de concevoir et promouvoir la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche, favoriser la coopération entre les différentes institutions, ainsi que des échanges d’informations.

SML/ANP/197/Mai 2023

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