Niamey, 02 Oct (ANP) – Le 1er octobre 1949, le Président Mao Zedong a proclamé la fondation de la République populaire de Chine. Depuis 74 ans, la Chine a poursuivi avec succès la voie du socialisme à la chinoise sous la direction du Parti communiste chinois (PCC). Aujourd’hui, le peuple chinois est en train de promouvoir sur tous les plans le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation à la chinoise, et de faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines qui soit prospère, puissant, démocratique, hautement civilisé, harmonieux et beau d’ici le centenaire de la fondation de la Chine nouvelle. La modernisation à la chinoise offre une nouvelle option aux pays en développement pour parvenir à la modernisation. Nous sommes convaincus que le peuple nigérien peut également trouver une voie de modernisation adaptée à ses réalités nationales et rejoindre la Chine dans sa marche vers la prospérité.
Aujourd’hui, le peuple chinois travaille énergiquement à promouvoir la modernisation à la chinoise. Pourtant, tous les pays ne gardent pas un beau souvenir de la modernisation. On ne peut s’empêcher de se poser la question : la modernisation signifie-t-elle forcément l’expansion, voire même les frictions et le conflit ? La Chine, seul pays au monde à avoir inscrit dans sa Constitution « la poursuite de la voie du développement pacifique », a donné une réponse claire à cette question : elle réalisera la modernisation par le développement pacifique. Voici les raisons.
D’un point de vue matériel, tout comme les civilisations maya, inca et égyptienne, la Chine est une civilisation agricole. Dans ce pays situé au cœur d’un vaste continent, s’est développée au fil des millénaires une économie autosuffisante avec un tissu économique relativement complet. Des siècles durant, les Chinois dépendaient du « ciel » pour vivre : tant qu’on travaille dur et qu’on persévère dans ses efforts, on est toujours récompensé par la nature. Cela a objectivement façonné le caractère de la nation chinoise qui préconise « la primauté de la paix ».
D’un point de vue culturel, de la vision de la concorde entre les États adoptée par tous les gouvernants du pays, à la conviction populaire selon laquelle la bonne entente fait la fortune, en passant par L’Art de la guerre de Sun Tzu qui souligne qu’un bon stratège soumet l’ennemi sans combattre, « la culture de la paix » est omniprésente dans la société chinoise.
D’un point de vue historique, l’Initiative « la Ceinture et la Route » avancée par le Président Xi Jinping s’inspire des anciennes Routes de la Soie terrestre et maritime qui ont été ouvertes et ont prospéré sous les dynasties des Han (202 av. J.-C.-220) et des Tang (618-907), apogées de la société féodale de la Chine, avec l’objectif de favoriser les échanges au lieu de conquérir des territoires. Sous la dynastie des Ming (1368-1644) où le grand navigateur Zheng He a effectué ses sept voyages maritimes, l’économie chinoise, très avancée, disposait d’une puissance matérielle lui permettant de construire la plus grande flotte du monde. Pourtant, la flotte de Zheng He ne s’est jamais livrée au pillage, bien au contraire, elle menait des échanges commerciaux avec les pays riverains sur la base de l’équité, avec des porcelaines et du thé et non « l’épée et la croix ».
Engagée sur la voie du développement pacifique, la Chine n’a provoqué aucune guerre ni n’a occupé un seul pouce de territoire d’autres pays. Après la fondation de la Chine nouvelle, elle a pris l’initiative d’avancer les Cinq Principes de la Coexistence pacifique et les a traduits en actions concrètes. Elle est le premier pourvoyeur de casques bleus au sein des membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies et le seul pays parmi les cinq États dotés d’armes nucléaires à s’être engagé à ne pas les utiliser en premier.
Poursuivre la voie du développement pacifique est le meilleur choix pour la Chine de réaliser les intérêts nationaux dans les circonstances actuelles. Au moment où elle œuvre à son grand renouveau sur tous les plans par la modernisation à la chinoise, le plus important, c’est de mener à bien ses propres affaires et de se consacrer entièrement au développement national pour que tous les Chinois aient une vie meilleure. Pour ce faire, il est indispensable d’avoir un environnement pacifique et stable tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Compte tenu de ses propres atouts en matière de développement et de ses liens étroits avec le reste du monde, la Chine n’a aucun intérêt à abandonner la voie du développement pacifique. D’un côté, son gigantesque marché de 1,4 milliard de consommateurs dont 400 millions de personnes à revenu intermédiaire, et sa position de partenaire principal de plus de 140 pays et régions lui confèrent d’énormes potentiels en terme de consommation et d’exportation. S’y ajoutent ses puissants ressorts du développement innovant, son tissu industriel et ses infrastructures complets, ses atouts évidents et un potentiel formidable dans les industries à haute technologie comme les véhicules à énergie nouvelle, la 5G ou encore le photovoltaïque. De l’autre côté, profondément intégrée dans le système international, la Chine a réalisé un développement prodigieux grâce à la mondialisation et a apporté des bénéfices au monde entier. Tout comme le Président Xi Jinping l’a indiqué, l’humanité forme une communauté d’avenir partagé où tous sont étroitement liés pour le meilleur et pour le pire.
La paix demeure depuis toujours l’aspiration ardente de la plus grande majorité des pays et des peuples. En témoignent la Déclaration adoptée au deuxième Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes qui a annoncé que l’Amérique latine et les Caraïbes constituaient une zone de paix, la Réunion des Ministres des Affaires étrangères du Forum régional de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est qui a réaffirmé l’engagement de préserver l’Asie du Sud-Est en tant que zone exempte d’armes nucléaires, la Déclaration de Djeddah, adoptée lors du Sommet de la Ligue des États arabes, qui a souligné l’importance de renforcer la solidarité et la coopération entre les États arabes, ou encore l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui a fixé l’objectif de bâtir « une Afrique intégrée, prospère et pacifique » sur une période de 50 ans.
La Chine, deuxième démographie et deuxième économie au monde, réalise son développement en stimulant les ressorts internes et en utilisant pacifiquement les ressources extérieures. Au lieu de se livrer, sous quelque forme que ce soit, à la répression ou au pillage des autres, elle fait de son mieux pour fournir soutien et assistance aux autres pays en développement. La modernisation à la chinoise qui poursuit la voie du développement pacifique apportera un nouvel espoir aux peuples des différents pays qui aspirent à la paix et au développement ainsi qu’une plus grande contribution à la paix, à la prospérité et au développement dans le monde.
La souveraineté est le dernier rempart dont disposent les pays en développement pour défendre leurs intérêts et elle est absolument inviolable. La Chine s’oppose fermement à l’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. En tant que bons frères, bons amis et bons partenaires, la Chine et le Niger ont lutté côte à côte contre le COVID-19, se soutiennent mutuellement sur les questions qui touchent à leurs intérêts fondamentaux et à leurs préoccupations majeures, et ont toujours uni leurs efforts pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde. Je pense que sur la voie du développement à l’avenir, la Chine et le Niger tous deux fervents partisans du multilatéralisme, continueront à travailler en étroite collaboration pour sauvegarder la justice internationale et contribuer à la paix et aux développements mondiaux.
(Source : ambassade de Chine à Niamey)
SML/ANP/018/Octobre 2023