Niamey, 24 jan(ANP)-Le vice-président du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), M.Brah Amadou a animé, dans l’après-midi du 24 janvier 2024 au Centre de conférence Mahmat Gandhi de Niamey, un point de presse pour le lancement du prélèvement de 10f sur les appels téléphoniques et les forfaits internet qui débutera le 25 janvier 2024 à partir de 00h.
L’objectif de ce point de presse est d’annoncer la mise en application de l’ordonnance 20-23 /18 du 21 décembre 2023 modifiant et complétant l’ordonnance 20-23 /13 du 11 octobre 2023 portant création du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie(FSSP).
Il a essentiellement porté sur l’article 3 du point 9 de cette loi concernant les prélèvements de 10 f sur les appels et les souscriptions aux forfaits voix et internet à travers les compagnies de téléphonie mobile Airtel, Moov, Niger télécom, Zamani.
Ainsi, a indiqué le vice-président du FSSP, «sur les appels, le prélèvement des 10f sera opéré à partir de 12f sur le crédit dont dispose le client sur son compte principal, et sur les souscriptions des forfaits, les prélèvements seront appliqués sur toutes les souscriptions supérieures aux forfaits de 200f.
Les raisons des modifications, explique M.Brah Amadou, sont que « la première est d’ordre juridique, après concertation des professionnels, il a été recommandé que dans une ordonnance il ne peut pas avoir consentement sur le prélèvement. Des concertations socio-professionnelles et aussi avec les acteurs de la société civile sur les media ont alors recommandé fortement qu’il y ait un prélèvement systématique sur les souscriptions appels et forfait internet et supprimer la partie consentement ».
« Sur le plan de la mobilisation de la collecte de l’ancien mécanisme avec le consentement après 100 jours de statistique, nous avons enregistré 50.000 adhésions pour une collecte d’au moins de 20 millions ; et sur l’expérience aussi avec les autres pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui ont le même mécanisme appliqué dans leurs pays, au Burkina Faso par exemple, on prélève 5% sur toutes les souscriptions aux forfaits voix et internet et au Mali ils sont à 10%. » a expliqué Brah Amadou.
A cette occasion, le vice-président du FSSP a tenu remercier le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, les partenaires et la population pour leurs compréhension dans ce processus.
Notons la présence à ce point de presse des directeurs généraux des compagnies de téléphonie opérant en territoire nigerien.
MAY/AS/ANP 0128 janvier 2024