Fin à Tillabéri des travaux de l’atelier de formation des acteurs des services techniques et la chaine de prise en charge des survivantes aux VBG

Fin à Tillabéri des travaux de l’atelier de formation des acteurs des services techniques et la chaine de prise en charge des survivantes aux VBG

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Tillabéri, 26 Jan (ANP)- Après trois (3) jours d’intenses travaux, la formation des acteurs des services techniques et la chaine de prise en charge des survivantes aux Violences Basées sur le Genre (VBG) débutée jeudi dernier dans la salle de réunion du Gouvernorat de la région de Tillabéri, a pris fin ce vendredi 26 janvier 2024, sur une note de satisfaction générale.

Organisé par le Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS) en collaboration avec l’ONG SOS FEVVF (Femme et Enfant victimes de Violence Familiale) sous le financement de la Banque Mondiale, cet atelier a pour entre autres objectifs, d’informer et de sensibiliser les participants sur les concepts clés de Violences Basées sur le Genre (VBG) et en particulier l’Exploitation Abus Sexuel et Harcèlement Sexuel (EAS/HS) au projet (définition de la violence sexiste, en particulier l’exploitation et les services sexuels ainsi que le harcèlement sexuel et la manière dont le projet pourrait exacerber les risques de VBG/EAS/HS).

Le Coordonnateur national du PCRSS, M. Laoualy Ada, par ailleurs, Secrétaire exécutif de la stratégie pour le développement et la sécurité dans les zones sahélo-sahariennes du Niger a, lors de l’ouverture des travaux de cet atelier, souhaité la bienvenue aux participants et a félicité et remercié les partenaires techniques et financiers en l’occurrence, la Banque Mondiale pour leurs efforts dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet.

Quant à la Spécialiste en VBG au niveau du Projet PCRSS, Mme Bello Aichatou, elle a déclaré que, « l’ONG SOS FEVVF est chargée de la mise en œuvre du volet VBG et elle mettra en œuvre les activités au niveau des 24 communes d’intervention du projet ».

« Le PCRSS intervient dans 822 villages au niveau de ces 24 communes d’intervention et nous avons mis en place au niveau de quelques villages, des comités de gestion de plaintes et nous avons identifié aussi des points focaux VBG qui vont nous aider à remonter les données des survivantes des actes VBG », a-t-elle expliqué.

Mme Bello Aichatou de faire savoir que, « les autorités administratives et coutumières ont été récemment et qu’après celle des services techniques et la chaine de prise en charge des survivantes aux VBG, le terrain serra sillonné pour faire la sensibilisation pour un changement social et comportemental afin de prévenir les actes de VBG au sein des différents villages d’intervention du projet ».

Elle a par ailleurs, invité les participants à une synergie d’actions afin d’atteindre le résultat escompté.

Après une présentation détaillée des VBG, plusieurs thématiques ont été développées lors de cette formation de trois (3) jours, notamment, les causes profondes et les facteurs de risque de VBG, les mesures de prévention et d’atténuation des risques, l’état du droit positif nigérien en matière de lutte contre les VBG, les rôles et responsabilités des services techniques et la prise en charge des survivantes des VBG entre autres.

Rappelons qu’avant la mise en œuvre du projet, une évaluation a été faite sur les risques environnementaux et sociaux et cette évaluation a démontré, une prévalence des violences conjugales entre les partenaires ainsi que des violences socioculturelles et des violences au niveau des services dans le cadre de l’exploitation, abus sexuel et le harcèlement sexuel, d’où, la mise en place des dispositifs locaux de collecte, d’enregistrement et de résolution des plaintes. Quant aux plaintes sensibles, elles sont traitées au niveau du comité national.

MTM/SML/ANP/142/ Janvier 2024

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