Bâtir l’avenir des enfants, en éliminant les pratiques sociales et culturelles néfastes…
Tahoua (ANP) – A l’instar des autres localités du pays, Tahoua a célébré dimanche dernier à l’hôtel de ville, le 23ème anniversaire de la journée de l’Enfant Africain. Le thème choisi cette année est d’éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes qui entravent le plein épanouissement des Enfants. Cette responsabilité est bien partagée à Tahoua entre autorités administratives, coutumières, politiques, associations, le village SOS Enfants et la direction régionale de la promotion de la femme et la protection de l’Enfant.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général de la région de Tahoua, M. Yahaya Tankari a tout d’abord évoqué les insurrections de 1976 à SOWETO (en Afrique du Sud), avant d’inviter l’assistance à réfléchir, longuement, sur les réalités vécues de nos jours par les Enfants. Notre responsabilité, a-t-il souligné, est d’améliorer les conditions de vie des enfants, les protéger et assurer leur mieux être comme le stipule la dernière constitution du Niger.
Pour sa part, la directrice régionale de la population, de la promotion de la femme et de la protection de l’Enfant, MME Boubacar Taguardi, a surtout attiré l’attention de la communauté sur son rôle et sa responsabilité à protéger les enfants contre les violences, les mariages forcés, précoces, l’excision, le gavage et les tabous nutritionnels.
‘’Si nous voulons garantir la dignité de nos enfants, promouvoir leur bien-être et leur assurer une croissance et un développement normal, nous avons tous intérêt d’apprendre par cœur la leçon de Victor HUGO « UN enfant qu’on enseigne est un Homme qu’on gagne »’’, me confie un membre de la société civile de Tahoua.
Une conférence-débat sur les droits de l’Enfant a bouclé les manifestations de ce 23ème anniversaire de la journée de l’Enfant Africain.
M M/ AMC/ANP Juin 2013