Ouverture de la première session de la cour d’Assises de Maradi pour l’année 2016

Ouverture de la première session de la cour d’Assises de Maradi pour l’année 2016

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Maradi, 1er février (ANP)-La Première session de la Cour d’Assises de Maradi pour l’année 2016 a débuté, ce lundi 1er février 2016. Au cours de ces assises, 25 affaires seront jugées dont, deux cas  d’assassinats, 3 cas de meurtres, 3 cas de coups mortels, 5 cas de vols criminels, 1 cas d’incendie volontaire, 13 cas de viol ou tentatives de viol sur mineurs.

Au total, 65 personnes accusées seront jugées à travers ces différentes affaires.

Le président de la Cour d’Appel de Zinder, M. Ibrahim Moumouni qui a procédé à l’ouverture de ces assises,  dont le  thème est ‘’ La Constitution de Partie Civile’’, s’est largement étendu sur ce qu’est la constitution de partie civile, la partie civile elle-même et la partie tout court. Il a aussi expliqué certains mécanismes dont entre autres la constitution de partie civile devant le juge d’instruction, la constitution par voie d’action, la constitution par voie d’intervention, la constitution de partie civile devant les juridictions de jugement et les effets de la constitution de partie civile.

Dans son réquisitoire, le procureur général près de la cour d’Appel de Zinder Elhadj Inoussa Adamou  a rappelé que la Cour d’Assisses est cette juridiction chargée de juger les affaires les plus graves. Il a aussi rappelé les origines de cette Cour qui  remontent à 1811 aux lendemains de la révolution française.  Il a indiqué que les jurés populaires retenus pour juger les affaires pour cas de cette Cour sont choisis suivant des critères de probité et autres critères qui font d’eux des modèles dans la société. « Ils ont une plus grande vision de la société que les magistrats puisqu’ils vivent là dedans »a-t-il dit.

A l’endroit des jurés qui viennent d’être tirés au sort et prêté serment, le procureur général près de la cour d’Appel de Zinder  leur dira qu’ils sont comme des magistrats professionnels, tenus aussi à garder le secret des délibérations sans rancune ni pitié. « Si vous estimez que l’accusé qui est devant vous a commis les faits, n’hésitez pas à sanctionner car c’est votre rôle et vous êtes choisis pour cela. Par contre si vous estimez qu’il n’est pas coupable, n’hésitez pas à demander son acquittement » a-t-il conseillé.

Elhadj Inoussa Adamou a en suite présenté le rôle de cette présente session à travers lequel, il relève que les cas de viols ou tentatives de viols est effarant. « Sur 25 dossiers, 13 concernent les viols et tentatives de viols. J’ai attiré l’attention du pouvoir public pour réfléchir sur ce phénomène et voir s’il y a possibilité d’y remédier », a-t-il averti.

Selon lui, le problème de viol se pose aussi à Zinder, voire sur le plan national.

AT/DMM/ANP/Fév 2016  

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