NIAMEY, 1er Oct. (ANP) – Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, M. Amadou Salifou, a procédé, ce jeudi 1er octobre, à l’ouverture des travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2015 du Parlement, au siège de l’Institution, sis Place de la concertation de Niamey.
Cette cérémonie, note-t-on, a eu lieu en présence des présidents des parlements du Mali, M. Issaka Sidibé, et du Burkina (Conseil National de Transition), M. Cherif Moumina Sy.
Cette session de deux mois, dite budgétaire, aura principalement à se pencher sur le budget général de l’Etat du Niger pour l’exercice 2016, mais aussi sur plusieurs lois de règlement. Elle sera également l’occasion pour les députés d’examiner plusieurs autres projets ou propositions de haute importance pour le pays.
Aussi, le Président de l’Assemblée Nationale a-t-il invité ses collègues à « donner un budget réaliste à notre pays » à la fin de cette session qui est l’ultime session ordinaire de cette 1ère Législature de la 7ème République du Niger.
En ouvrant cette session et situant le contexte dans lequel elle intervient, Amadou Salifou a évoqué quelques faits marquants du moment, notamment les événements douloureux de Jamrat à Mina en Arabie Saoudite pour présenter des condoléances aux familles nigériennes endeuillées, mais aussi la campagne agricole qui s’achève au Niger avec les espoirs des uns et les inquiétudes des autres.
Le Président du Parlement nigérien a également rappelé que cette session s’ouvre au moment où les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) du Niger « restent toujours sur le qui-vive dans le Nord de notre pays et surtout dans son extrémité oriental où l’ennemi, quoique affaibli, reste encore assez dangereux en se donnant les moyens de frapper d’innocentes populations ».
Evoquant la question des futures échéances électorales que le Niger va conduire en 2016, Amadou Salifou a demandé « à chaque nigérien de contribuer à faire de la période électorale un moment d’honnêtes compétitions qui verront notre pays sortir plus uni plus fort ».
Selon lui, « les élections ne doivent pas être ce prétexte à la division ! ». Dès lors, a-t-il recommandé, « il faut absolument, de quelque bord que l’on se trouve, observer un strict respect de la loi électorale, de toutes les lois connexes ».
KPM/AMC/ANP/Oct 2015