Niamey, 06 Sept. (ANP) – Le Président de la République, Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou a rencontré, ce mercredi 6 septembre dans l’après-midi, les acteurs de la décentralisation du Niger (Gouverneurs des Régions, Maires, Chefs traditionnels), à qui le Gouvernement vient de transférer certaines de ses compétences et ressources.Après avoir noté que le transfert décidé ce jour concerne quatre domaines que sont l’éducation, la santé, l’eau et l’environnement, le Président Issoufou Mahamadou a rappelé aux responsables des collectivités territoriales que « tous ces quatre secteurs font partie des priorités du Programme de Renaissance du Gouvernement », qu’il met en œuvre depuis 2011.Aussi, a-t-il demandé l’accompagnement des différents acteurs de la décentralisation du Niger pour tenir la promesse faite au peuple nigérien concernant aussi bien « ces secteurs sont importants » que tous les autres. « L’éducation et la santé, dira le Chef de l’Etat, doivent nous permettre de nous servir de l’actif démographique que nous avons aujourd’hui », notamment la jeunesse de la population nigérienne, un actif « qui doit être transformé en dividende économique ».Pour cela, a-t-il dit, « il faut l’éduquer et la soigner, avant de lui trouver un emploi ». Car, c’est « seulement dans ces conditions-là que nous pouvons transformer l’actif démographique en dividende économique », a expliqué le Président Issoufou Mahamadou aux différents acteurs de la décentralisation au Niger pour leur rappeler l’importance du transfert des compétences et des ressources qui vient de leur être opérer.Après avoir insisté sur l’importance de l’éducation de la jeune fille et de la santé de la reproduction dans ce processus, au regard de son pourcentage dans la population nigérienne (+50%), le Président Issoufou Mahamadou a fait remarquer que la première revendication des populations nigériennes aujourd’hui est l’accès à l’eau et à la terre, avant d’entretenir les gouverneurs des régions, les maires et les chefs traditionnels sur les autres domaines du Programme de la Renaissance, dans lesquels ils ont aussi un grand rôle à jouer.Auparavant, le président du Conseil régional d’Agadez, également président de l’Association des régions du Niger, M. Mohamed Annako s’est réjoui du fait que le processus de décentralisation au Niger ait atteint cette étape, avant de relever que les acteurs de la décentralisation ont besoin de l’accompagnement de l’Etat pour bien mener cette mission, en ce qu’elle est « un outil du peuple nigérien qu’on doit utiliser dans le cadre de la bonne gouvernance ».Il a été appuyé dans cette sollicitation par le président de l’Association des municipalités du Niger, le président du Conseil municipal de Tahoua, M. Abdou Ouhou Dodo, pour qui l’accompagnement des communes passe par « la rétrocession de la TVA collectée au niveau des régions, mais aussi l’encadrement de l’Etat ».KPM/ANP/Septembre 2017