Niamey 17 Sept (ANP)-Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a regagné Niamey samedi soir, 14 septembre 2019, venant de Ouagadougou, au Burkina Faso, où il a présidé le même jour les travaux du Sommet extraordinaire de cette organisation régionale sur le terrorisme.Cette conférence élargie aux Chefs d’Etat du Tchad et de la Mauritanie, a pris des « décisions très fortes », entre autres, le renforcement des capacités dans plusieurs domaines et l’adoption d’un plan d’action 2020-2024 et de mobilisation des ressources financières en vue de faire face d’urgence au terrorisme dans la région.Le sommet a été sanctionné par un communiqué final. Peu après, une conférence de presse conjointe a été animée par le Président de la CEDEAO et celui du G5 Sahel, SEM Roch marc Christian Kaboré.Avant de répondre aux questions des journalistes, SEM Issoufou Mahamadou a remercié le Président du Burkina Faso pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé à la délégation du Niger et aux autres délégations ayant participé à ce sommet.Le Président de la CEDEAO a aussi salué tous les Chefs d’Etat qui ont participé de manière active aux « débats très riches » sur les menaces du terrorisme, du crime organisé et des conflits inter communautaires, qui pèsent sur la région.« Les débats nous ont permis de prendre des décisions très fortes qui portent sur le renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement, au niveau national comme au niveau des Forces Conjointes, afin de faire face de manière efficace aux menaces », a indiqué le Chef de l’Etat.« Nous avons insisté sur la nécessité de mutualiser les capacités opérationnelles et de renseignement », a-t-il dit, ajoutant que le sommet a également décidé du renforcement la gestion des contrôles aux frontières, du contrôle des armes et des produits sensibles.« La lutte contre le financement du terrorisme a occupé une place centrale dans nos échanges en particulier la lutte contre le trafic des drogues ». Il en est de même de « la promotion de la communication et du dialogue intercommunautaire », a-t-il ajouté.AA/MHM/ANP- 078 SEPTEMBRE 2019