Niamey, 31Déc(ANP)- La croissance économique du Niger prévue à 5,5% pour l’année budgétaire 2019, s’est établie à 5,4% pour un budget général de l’Etat arrêté en recettes et en dépenses à 2 050 757 744 384 FCFA.Ce budget a fait l’objet de deux modifications au cours de son exécution pour en fin s’arrêter en recettes et en dépenses à 2.157.31 milliards FCFA. Il repose essentiellement sur les priorités déclinées dans le programme de la renaissance acte II, programme politique porté par le Président de la République Issoufou Mahamadou et le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021).Cette croissance de l’économie nigérienne pour l’année 2019 a été obtenue grâce aux nombreuses réformes mises en œuvre pour diversifier l’économie et améliorer les performances agricoles engrangées par le programme des 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens).Le Fonds Monétaire International (FMI) a estimé, à la fin d’une mission à Niamey, que « la croissance économique est en accélération malgré un environnement extérieur difficile au cours de 2019 ».Pour le FMI cette croissance est « Favorisée par une bonne campagne agricole et la mise en chantier de grands projets d’investissement » avant de juger « la situation budgétaire » du Niger ‘’satisfaisante dans l’ensemble ».Sur « les cinq prochaines années », la croissance devrait s’élever « à un peu plus de 7% en moyenne » et être « soutenue par de nouveaux projets », dont la construction d’un oléoduc pour l’exportation du pétrole brut nigérien et « une plus grande efficience du secteur agricole », selon le FMI.En effet, le Niger entendait augmenter sa production d’or noir de 20.000 barils par jour actuellement à 110.000 barils/jour. Une partie du brut sera acheminée jusqu’au port Cotonou. »On avait prévu une croissance de l’ordre de 5,5% pour 2019, qui a été revue en hausse », donc « l’économie nigérienne s’est améliorée », a affirmé le Ministre nigérien des finances.D’autre part il faut relever la résilience de l’économie nigérienne face aux risques liés aux attaques terroristes, à la faiblesse des prix de l’uranium exporté et au changement climatique qui touche l’agriculture.Rappelons que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) a été lancée en juillet 2019, lors du 12e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernements de l’Union africaine(UA) qui s’est tenu à Niamey et qui vise à favoriser le commerce au sein du continent et d’attirer plus d’investisseurs.La loi des finances 2020, récemment adoptée au parlement, pour un budget arrêté en recettes et en dépenses à 2.266.15 milliards de FCFA entend poursuivre ces efforts de croissance de l’économie du Niger, indique-t-on.AS/AIO/MHM ANP 150 Décembre 2019.