Par Maina Hassane Mahamane (ANP)Niamey, 5 mars (ANP)- le journaliste à la retraite, Ali Moussa Chaweye décédé dans la nuit du lundi 04 mars suite à une maladie à son domicile à Niamey a été inhumé mardi 5 mars au cimetière musulman de yantala.Une foule éplorée de parents, amis, connaissances et de collègues a accompagné le défunt à sa dernière demeure dans la douleur et le recueillement.On notait la présence de l’inspecteur général du Ministère de la communication, le secrétaire général du Conseil Supérieur de la communication, le Président de la Maison de presse, des responsables des médias publics et privés.La Directrice du centre culturel américain Madame Susan Solomon, porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique s’est déplacée au domicile du défunt pour présenter ses condoléances au nom de sa représentation diplomatique. Diplômé du centre de formation aux techniques de l’information (CFTI) et de l’institut de formation aux techniques de l’information et de la communication, Chaweye fit ses premières armes à la direction de l’information où il servit au quotidien le « sahel » et au « sahel hebdo » comme journaliste reporter avant d’officier en tant comme responsable régional à la station ORTN de Dosso.Ali Moussa Chaweye fut affecté en 1987 à L’Agence Nigérienne de Presse à la création de cet organe où il gravit les différents échelons : reporter, secrétaire de rédaction, directeur de la rédaction par intérim avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2017 Né vers 1957 à Allah Karabo dans le département de Guidan Roumji région de Maradi, Ali Moussa était marié et père de 3 enfants.On retiendra de lui l’image d’un professionnel alerte et méticuleux dont la rigueur dans la recherche de l’information vérifiée et sourcée n’a jamais été démentie.En dépit d’un physique peu généreux, sa haute voix et ses regards perçants donnaient toute la stature à l’homme. Chaweye pour ses amis, ‘’petit Bogobouri’’ pour ses nombreux cousins, ‘’AMC’’ pour ses collègues agenciers, avait un don de l’humour et d’animation jamais contrarié même à certains moments les plus graves. Il avait toujours le petit mot pour briser l’armoire de glace et détendre les situations les plus crispées. AMC prenait la vie ‘’côté non dramatique’’, la preuve, au cours de la maladie qui le rongeait, il gardait un moral d’acier pendant que ses visiteurs ne pouvaient s’empêcher de réprimer leurs larmes.MHM-CA/ ANP- 0025 mars 2019