Niamey, 25 Nov. (ANP)- Le Directeur général de l’agence nationale pour l’économie des conférences (ANEC), Monsieur Saidil Moctar Mohamed a animé, ce mercredi 25 novembre 2020 à Niamey, une conférence de presse relativement à l’organisation de la 47ème session du conseil des Ministres des affaires étrangères des pays membres de l’organisation de la coopération islamique (OCI), prévue du 27 au 28 Novembre 2020 dans la capitale nigérienne.
L’objectif de cette sortie médiatique était d’édifier les hommes et femmes de médias nigériens sur les tenants et les aboutissants de cette rencontre d’envergure internationale et de leur permettre de poser des questions concernant les préparatifs de ce rendez-vous du monde musulman.
Le thème retenu pour cette rencontre de Niamey est : unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement.
Il ressort de l’intervention du directeur général de l’ANEC, M. Saidil Moctar Mohamed qu’il était prévu que le Niger finance, sur fond propre, l’organisation de cet événement qui demande un investissement d’environ 1 milliard de francs CFA.
Mais à ce jour, a indiqué le directeur général de l’ANEC, le pays a enregistré des soutiens financiers, notamment de la part de l’Arabie Saoudite pour 2,5 millions de dollars, environs 1,4 milliards de francs CFA, et 200.000 dollars de la part de la République de Turquie, ce qui équivaut à environ 1,12 milliards de francs CFA.
‘’Ce fond collecté par notre pays dépasse largement nos besoins. Cela veut dire aucun franc de l’Etat du Niger ne sera injecté dans l’organisation de cet événement. Mieux nous aurons même un reliquat que nous verserons au trésor public à la fin de nos activités’’ a laissé entendre le directeur général de l’ANEC.
Selon la même source, ‘’environ 400 personnes sont entendues pour cette session, dont une centaine de journalistes, pour 54 pays sur les 57 que compte l’OCI ont déjà confirmé leur participation. Nous espérons que d’ici la veille de l’évènement, les 3 autres pays nous confirmeront leur participation’’.
Cette rencontre Ministérielle, rappelle-t-on, intervient à un moment où le monde entier fait face à la pandémie de la covid-19, ce qui a obligé plusieurs pays à fermer leurs frontières terrestres et aériennes. Cette mesure, a-t-on, constaté, est encore en vigueur dans plusieurs pays du monde, parmi lesquels des pays membres de l’OCI.
Face à cette inquiétude soulevée par les journalistes présents à la conférence de presse, le directeur général de l’ANEC rassure.
‘’Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de cette 47ème session du conseil des ministres des pays membres de l’OCI selon les directives du Président de la République et du gouvernement’’ a laissé entendre M. Saidil Moctar Mohamed.
‘’Si l’OCI a accepté que le Niger organise cet événement malgré la pandémie de la covid-19, c’est parce que cette organisation internationale est satisfaite du notre protocole de riposte anti-covid-19’’ a-t-il affirmé.
Sur la question de l’hébergement des participants, le conférencier a indiqué que le Niger dispose de grands hôtels de grand standing, pour la plus part construits à la faveur de la tenue à Niamey de la 33ème conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine en juillet 2019 à Niamey.
‘’Nos capacités d’accueil sont à la hauteur des attentes de l’OCI, de même que les capacités d’accueil des espaces des conférences’’ a rassuré le directeur général de l’ANEC.
‘’Le Niger répond à 100% au cahier de charge qui lui a été établi’’ a-t-il ajouté.
Cette rencontre ministérielle de l’OCI à Niamey était dans un premier temps prévue au mois d’Avril dernier, avant d’être reportée pour raison de covid-19.
Le conseil des Ministres est la deuxième instance au sein de l’organisation de la conférence islamique après le sommet des chefs de l’Etat.
C’est la deuxième fois, rappelle-t-on, que le Niger, membre fondateur de l’organisation, organise cet événement. La première fois, c’était en 1982.
Le Niger a déjà eu à assurer le poste du secrétariat général de l’OCI, à travers la personne de son ancien Premier Ministre, DR Hamid Algabit, qui a passé deux mandats à ce poste, un premier mandat de 1988 à 1992, et un second mandat, de 1992 à 1996, rappelle-t-on.
MSB/AS/ANP-0149 novembre 2020
