Niamey, 02 Juin (ANP) – Le portefeuille de la Banque Mondiale au Niger est l’un des portefeuilles le plus important en terme de volume que la Banque Mondiale dispose par pays au niveau de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale, a annoncé son vice-président pour ces deux régions, M. Ousmane Diagana, lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mercredi 02 juin 2021 à Niamey.
M. Ousmane Diagana a précisé que ce portefeuille, qui couvre divers domaines de coopération, a atteint 3 milliards de dollars, soit un peu plus de 1600 milliards de francs CFA.
C’est au terme de sa visite officielle entamée le 29 mai 2021 au Niger que le Vice-président de la Banque Mondiale a rencontré la presse, en présence de ses collaborateurs, afin de faire le point et d’annoncer les perspectives de la coopération entre le Niger et son Institution.
Dans son intervention préliminaire, Ousmane Diagana a indiqué que le timing de son déplacement au Niger était très bon parce qu’il y’a un nouveau Gouvernement qui est en place avec un nouveau Plan de Développement Economique et Social qui a été bien ficelé.
En tant que partenaire du Niger, la Banque Mondiale veillera à ce que ses interventions sur le terrain soient en concordance avec les priorités stratégiques du pays, a-t-il promis d’entrée de jeu, précisant que les différents échanges qu’il a eus avec les autorités nigériennes ont permis d’avoir des points de convergence extrêmement importants entre ce que la Banque Mondiale faisait déjà au Niger depuis quelques années et ce qu’elle envisage de faire au niveau de la région de l’Afrique de l’Ouest, pour laquelle il est désormais prévu un cadre stratégique à mettre en œuvre pour les années à venir.
M. Ousmane Diagana de citer que, pour l’essentiel, il y a (4) quatre priorités qui émergent de part et d’autre de la région. Il s’agit notamment l’importance des questions des reformes structurelles pour renforcer la gouvernance, solidifier les Institutions.
Il y a ensuite la nécessité de soutenir les investissements afin que les reformes permettent à ce que les cadres des politiques publiques définis par les Etats se mettent en place, mais aussi pour que les investissements qui se mettent en place servent à créer des emplois pour la population en générale et pour les jeunes et les femmes par particulier.
Il a également noté l’importance du capital humain et enfin l’importance d’avoir un système résilient qui peut faire face aux chocs y compris les chocs exogènes qui sont extrêmement fréquents au Niger compte tenu de sa position géographique.
D’après le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le portefeuille au Niger en termes de volume est l’un des portefeuilles le plus important que la Banque Mondiale dispose par pays, précisant qu’il a aujourd’hui atteint 3 milliards de dollars.
« Ce portefeuille représente aujourd’hui 50% de tous les engagements que la Banque Mondiale a eu au Niger depuis 1964 quant elle a financé le premier projet au Niger », a-t-il fait observer, tout en informant que « depuis lors, la banque à mis un peu plus de 6 milliards de dollars au Niger ».
M. Ousmane Diagana de faire comprendre qu’au Niger des progrès importants ont été accomplis mais des défis significatifs restent à relever. « C’est en perspective autour de ces défis que la Banque Mondiale va travailler avec le Niger pour renforcer le partenariat et faire en sorte que ce partenariat puisse avoir un impact plus visible pour aider le Niger à faire davantage de progrès sur le chemin de la prospérité partagée et de la réduction de la pauvreté », a annoncé le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
AIO/KPM/ANP-018 Juin 2021