NIAMEY, 30 Mars (ANP) – Le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien, M. Brigi Rafini, a dressé, ce mardi 30 mars 2021, le bilan de dix (10) ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance Actes 1 et 2 du Président de la République Issoufou Mahamadou.
D’habitude annuel, cet exercice a concerné l’ensemble des dix (10) années de gestion du pays par le Gouvernement de la Renaissance du Niger en ce qu’il coïncide avec la fin de deux mandats du Président Issoufou Mahamadou, à qui le Premier Ministre a d’entrée de jeu rendu hommage pour la confiance qu’il a bien voulu placer en lui pendant les dix (10) ans, mais aussi « pour son leadership ayant conduit à la transformation remarquable du pays ».
« Ce bilan, a dit le Premier Ministre, résume l’essentiel de ce que retiendra l’histoire » de la gouvernance du Président Issoufou Mahamadou, précisant que cette page du Niger restera marquée incontestablement de progrès significatifs dans tous les domaines en dépit des défis multiples et multiformes (sécuritaires, sanitaires, climatiques, démographiques) qui se sont posés dans la bonne exécution du Programme de Renaissance.
Ce bilan, note-t-on, est structuré autour de trois volets essentiels que sont : la performance globale de la mise en œuvre du Programme de Renaissance ; l’évolution de la situation économique ; et l’analyse des principales réalisations et résultats par axe dudit Programme.
Sur ce dernier point, le bilan fait état d’une croissance économique moyenne de 5,8% par an pour une progression moyenne annuelle de 8,6% en matière de mobilisation des recettes fiscales et une nette amélioration du climat des affaires ayant permis au Niger de gagner 42 points dans le classement « Doing Business ».
Dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) a permis de baisser le taux de pauvreté en milieu rural en augmentant de 56% le revenu des populations, alors que la dynamique économique a été fortement soutenue par le développement des infrastructures et services de transport, d’énergie et de télécommunications.
Sur le plan social, 20% des ressources budgétaires ont été consacrés en moyenne par an pour améliorer l’offre et la qualité du système éducatif, alors que les capacités d’accueil, de prise en charge et de traitement des malades ont été significativement renforcées, avec notamment la construction d’infrastructures dont deux hôpitaux de référence (Niamey et Maradi), un centre de lutte contre le cancer, le rehaussement de la qualité des plateaux techniques, etc.
En matière d’accès à l’eau potable, l’accent a été mis sur la systématisation des adductions d’eau potable (AEP) multi-villages et la transformation des forages équipés de pompes à motricité humaine en poste d’eau autonome, le renforcement des capacités de production, de stockage et de distribution d’eau potable.
Sur le plan sécuritaire, les objectifs de défense et de préservation de l’intégrité du territoire ont été atteints grâce aux stratégies d’anticipation et de renforcement de la résilience de l’Etat, indique-t-on.
En somme, a fait savoir la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG), tous les indicateurs, pour lesquels les cibles à l’horizon 2021 sont définies, ont affiché globalement une bonne performance, précisant que 78% des indicateurs ont atteint leurs cibles à un niveau supérieur ou égal à 50% dont environ 1/3 des cibles sont atteintes à au moins 100% et seulement 14,3% sont atteintes à moins de 25%.
KPM/ANP- Mars 2021