NIAMEY, 30 Mars (ANP) – Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Renaissance du Niger, le Gouvernement a réalisé d’importantes infrastructures économiques pour satisfaire les besoins de l’économie et améliorer les conditions de vie des populations.
Selon le bilan dressé ce mardi 30 mars 2021, en matière d’infrastructures routières et services de transport, sur les 10 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance, 1.223,66 km des routes bitumées ont été construits, ce qui a fait passer le linéaire de routes bitumées de 3.952 km en 2010 à 5.175,66 km en 2020. De même, 862,25 km de routes bitumées ont été réhabilités.
A cela s’ajoutent la construction de 2.448,28 km et la réhabilitation de 493 km de routes rurales afin de désenclaver les zones difficiles d’accès et donc favoriser les échanges.
En plus, 3 échangeurs ont été construits à Niamey en vue d’améliorer la mobilité urbaine et 2 importants ouvrages de franchissement réalisés sur le fleuve Niger. L’aéroport international Diori Hamani de Niamey a été modernisé, alors que ceux d’Agadez, Diffa, Maradi, Tahoua et Zinder ont été réhabilités et mis aux normes. A cela s’ajoute la construction de l’aéroport de Tillabéry et de l’aérogare d’Iférouane.
En matière de communication et médias, précise le document du bilan, les réalisations ont essentiellement concerné le renforcement du cadre juridique et l’amélioration de l’accès à l’information. Toutefois, il convient de souligner la signature par le Président de la République de la Déclaration de la Montagne de la Table dans le cadre de la dépénalisation des délits commis par voie de presse. Sur la base de cette déclaration, le 30 novembre est institué journée nationale de la liberté de presse.
Dans le domaine des télécommunications, les réalisations ont d’abord porté sur l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, avant de concerner le développement et la modernisation des services des TIC qui ont permis d’améliorer les indicateurs du secteur.
Dans les domaines des mines, du pétrole et de l’énergie, l’accent a été mis sur les travaux de recherche et d’amélioration de la couverture géologique qui ont permis une meilleure connaissance du potentiel minéral du pays. Et en vue de favoriser les investissements et une exploitation optimale des ressources minières, le cadre juridique du secteur a été reformé.
En matière d’énergie par exemple, l’offre de services en électricité s’est améliorée grâce à l’augmentation de la puissance installée et au renforcement du réseau électrique, notamment grâce à la construction de la centrale thermique diesel de Gorou Banda de 80 MW, la centrale thermique à pétrole brut de Goudel de 89 MW, la centrale solaire photovoltaïque de Malbaza d’une puissance installée de 8 MW, mais aussi l’installation de groupes électrogènes de capacités variables dans plusieurs localités d’Agadez, Diffa et Malbaza et Niamey.
Au total, indique-t-on, la puissance installée a plus que doublé sur la période de mise en œuvre du Programme de Renaissance, pour s’établir à 410 MW en 2020. Ce qui a permis de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité de 8,63% en 2010 à 14,7% en 2020.
KPM/ANP-0154 Mars 2021