Niamey, 31 mai (ANP)-La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en présentant son rapport 2019-2020 devant l’Assemblée nationale, ce lundi 31 mai 2021, a formulé un certain nombre de recommandations parmi lesquelles celle de demander à l’Etat l’identification et la traduction des auteurs des crimes dans les zones d’insécurité devant la justice.
C’est ainsi ‘’la CNDH recommande à l’Etat d’identifier et de traduire les acteurs de crimes sur les populations civiles des régions de Tillabéry, Diffa, et Tahoua devant les juridictions compétentes’’.
Elle recommande aussi à l’Etat l’application de la loi régissant le mécanisme national de prévention de la torture dans toute sa rigueur conforment aux dispositions de la loi du 06 mai 2020 modifiant et complétant celle du 24 aout 2012 afin de protéger ‘’l’intégrité physique de l’Etre humain’’.
Relativement à l’amélioration du système éducatif dans les zones affectées par les conflits, la CNDH demande ‘’le renforcement de la sécurité de l’environnement scolaire afin de promouvoir le respect du droit à l’Education d’une manière générale et plus précisément, de l’ODD (Assurer l’accès à l’éducation de qualité sur un même pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’.
Sur la question des Droits des Migrants, la CNDH considère que ‘’les auteurs des atrocités sur les migrants s’attribuent une sorte d’immunité qui couvre leur abus avec en outre des cas de détention et d’arrestation arbitraires en violation des conventions internationale aux quelles notre pays est parties’’, la CNDH demande, à cet effet, à l’Etat de ‘’traduire les agents de l’Etat qui se seraient rendus coupables des violations de droits humains sur ces personnes’’.
ISA/AS/ANP 2021