Tahoua : Les OSC communales, élus locaux et para-juristes à l’école du droit de la famille, des femmes et enfants, en matière de divorce ou répudiation

Tahoua : Les OSC communales, élus locaux et para-juristes à l’école du droit de la famille, des femmes et enfants, en matière de divorce ou répudiation

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Tahoua, 14 juillet (ANP)-L’association Nationale de droits de l’homme (ANDDH) a organisé, le mardi 13 juillet 2021 à l’hôtel Tarka de Tahoua, un atelier de formation des organisations de la société civile (OSC) communales, des élus locaux et para-juristes sur le droit de la famille, le droit des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation.

Cette session de formation regroupe une trentaine de participants issus des organisations de la société civile, des élus locaux ainsi que des représentants des structures féminines et des jeunes, venus des communes de Tamaské, Malbaza, Bangui, Azarori, Konni et Tahoua commune 2.

Elle se justifie par le constat selon lequel les femmes et les jeunes filles sont soumises à des formes de pratiques néfastes qui constituent une violation des droits de l’homme, qui mettent en danger la santé sexuelle et reproductive des femmes et des adolescents, et qui violent leurs droits.

Ces pratiques néfastes, comme la répudiation, la mutilation génitale, le mariage d’enfant et/ou le mariage forcé, la polygamie, les crimes commis au nom de l’honneur, et la violence liée à la dot. Ces pratiques sociales affectent en premier lieu les femmes et les enfants, en particulier les filles, car la plupart de ces filles sont démunies, sous-éduquées et vivent en milieu rural.

Cette formation vise à contribuer au renforcement des capacités des acteurs locaux (OSC, élus locaux et para-juristes) sur le droit de la famille, les droits des femmes et des enfants en matière de divorce et de répudiation.

Elle vise également à former les participants sur l’accès au droit et aux institutions judiciaire ainsi que les traités internationaux des droits de l’homme, et enfin former sur les formes de pratiques néfastes en lien avec les VBG (violences basées sur le genre) et sur les voies de recours existants.

A cet effet, différentes thématiques relatives à ces préoccupations seront développées au cours de cette formation.

Cet atelier est organisé par l’ANDDH avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et durera 3 jours, indique-t-on.

TSA/AS/ANP 086 juillet 2021

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