L’Assemblée Nationale du Niger en session extraordinaire centrée sur la rectification de la loi de finances 2021

L’Assemblée Nationale du Niger en session extraordinaire centrée sur la rectification de la loi de finances 2021

Mise en ligne

Publié le

à

Niamey, 14 Juillet (ANP) – Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, M. Seyni Oumarou, a présidé, en début de matinée de ce mercredi 14 juillet 2021, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session extraordinaire de la 3ème Législature de la 7ème République au titre de l’année 2021.

Cette session a un seul point inscrit à son ordre de jour, notamment l’examen de la première rectification de la loi des finances 2021 décidée par le Gouvernement et rendue nécessaire par la nouvelle configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires.

Dans son discours, le Président de l’Assemblée Nationale a expliqué qu’en dépit de la qualité des prévisions budgétaires arrêtées en décembre 2020, un réajustement est aujourd’hui indispensable pour adapter le budget à la mandature qui démarre.

A cet effet, ajoute-t-il, « il sera essentiel de revoir la répartition des précédentes allocations budgétaires consenties aux différentes missions de l’Etat et également tenir compte de contraintes de fonctionnement que connaissent certaines institutions ».

Quoi qu’il en soit, « il nous faut travailler à plus de rationalité dans l’emploi des ressources publiques par une affectation encore plus judicieuse des crédits budgétaires », a suggéré M. Seyni Oumarou qui dit compter, à cet égard, sur l’esprit de discernement et de responsabilité de ses collègues pour que l’examen du projet de loi portant première rectification de la loi de finances 2021 débouche sur des choix pertinents devant permettre à l’Etat de bien fonctionner, tout en mettant en œuvre des mesures incitatives pour l’économie nationale.

Selon le Président du Parlement nigérien, « il s’agit surtout de créer les meilleures conditions possibles permettant au gouvernement d’entamer l’exécution des programmes faisant l’objet des sept axes de la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre, dès l’exercice budgétaire prochain ».

A cet égard, les modifications proposées au titre du présent collectif « portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et annulations de crédits », a-t-il informé.

Après avoir rappelé que la citoyenneté passe par la contribution financière au fonctionnement de l’Etat, il a indiqué qu’il revient à l’administration fiscale de créer les conditions d’une meilleure contribution du citoyen.

Aussi, soutient M. Seyni Oumarou, « il faut accorder une attention particulière au contrôle de l’administration fiscale dans tous les segments du tissu national, la modernisation des procédures de la télé déclaration et la facturation électronique de la T.V.A comme le prévoit le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2022-2024 ».

Le Président de l’Assemblée Nationale a enfin rappelé qu’il n’y a pas que l’Administration fiscale qui a besoin de restructuration, « tous les autres démembrements de l’Etat ont besoin de s’adapter à la vision du Président de la République Mohamed BAZOUM afin que la prospérité de notre pays, que nous appelons de tous nos vœux, devienne une tangible réalité et que nous nous engageons, plus résolument, sur le chemin de l’émergence ».

Rappelons que c’est lors du Conseil des Ministres tenu le 12 juillet que le Gouvernement nigérien a apporté des modifications à la loi de finances 2021 faisant passer le budget général de l’Etat de 2.644,55 milliards à 2.826,01 milliards de francs CFA, soit une hausse de 181,55 milliards de francs CFA.

AIO/KPM/ANP- Juillet 2021

0 0 votes
Évaluation de l'article
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Les plus lus

Sur le même sujet