Niamey, 27 set(ANP)-A l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’assemblée Nationale dite session budgétaire au titre de l’année 2021, tenue ce lundi 27 septembre 2021 à Niamey, le président du parlement Nigérien a donné quelques pistes de solutions à la crise sanitaire mondiale due au Covid -19 ; ainsi que pour une refonte de l’ordre économique mondial.
Parlant de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, le président de l’assemblée nationale du Niger de faire comprendre que ‘’quoi que l’hécatombe attendue ait été évitée dans la région, cette dernière est autant concernée que le reste du monde car, le virus circule encore très vite ailleurs et pourrait, par se multiplier par mutations pour devenir plus dangereux dans toutes les parties du monde’’.
M. Seini Oumarou de souligner que la solution à cette pandémie ne peut être que multilatérale ‘’au-delà du dispositif Covax et des efforts de l’organisation mondiale de la santé, il faudrait définir et mettre en œuvre une approche internationale encore plus efficace pour au moins universaliser l’accès aux vaccins et mettre fin à la situation actuelle où une dizaine de pays concentrent plus de 75% des vaccins, comme si le virus pourrait être arrêté aux frontières’’.
Sur le plan économique, le président du parlement nigérien de souligner qu’Il faudrait sans doute ‘’revoir l’orientation des missions et le mode de fonctionnement des organismes multinationaux à qui la gouvernance économique et financière mondiale a été confiée au sortir de la seconde guerre mondiale’’.
‘’Pour nous autres pays en développement, cette prochaine refonte de l’ordre économique mondial pourrait être l’occasion d’un nouveau départ, pourvu que nous y prenions toute la part qui doit nous revenir’’ a-t-il espéré tout en suggérant que ‘’Il revient à nos gouvernements d’anticiper en mutualisant leurs efforts, notamment à travers les organismes d’intégration sous régionaux et régionaux’’.
En Afrique de l’ouest avec la CEDEAO, a-t-dit ‘’nous avons déjà un atout qui pourrait être décisif. Mais il semble qu’à l’échelle africaine, le meilleur des atouts serait la ZLECAF, pourvu que nous y croyions tous et que nous fassions les efforts nécessaires pour la rendre opérationnelle le plus tôt possible’’.
Le président du parlement n’a pas, à cette occasion manquée d’évoquer les conséquences du changement climatique que subit le sahel à travers le rétrécissement continuel de ses terres agricoles ainsi que l’avancée du désert.
AIO/AS/ANP 0177 septembre 2021