Fin des premiers exercices de la composante Police du G5 Sahel : Le Commissaire divisionnaire Hamadou Bilal Traoré du Mali témoigne

Fin des premiers exercices de la composante Police du G5 Sahel : Le Commissaire divisionnaire Hamadou Bilal Traoré du Mali témoigne

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Niamey, 29 sept (ANP)-Les premiers exercices régionaux de la Composante Police de la Force Conjointe du G5 Sahel, ouverts le lundi 20 Septembre dernier à Niamey, ont pris fin ce mercredi 29 Septembre 2021.

Ces neuf jours de d’intenses travaux ont permis aux participants d’échanger et de partager des expériences. Le Commissaire divisionnaire Hamadou Bilal Traoré du Mali explique à l’ANP le tenants et les aboutissants de cette rencontre.

‘’La force conjointe Sahel a initié des exercices des exercices qu’on appelle garde nature. Ces exercices ont pour but de mettre en scène les cinq (5) pays du G5 Sahel pour un processus de judiciarisation des activités militaires, c’est-à-dire les champs d’interventions de la force conjointe’’ précise le participant malien.

Il ajoute, en outre, que ‘’ce sont des exercices de simulations, mais c’est des exercices qui sont tirés sur des faits réels. Et au cours de ces exercices, c’est des incidents qui sont là à table, et sur ces incidents les OPJ et les unités prévôtales, aussi bien que les unités d’investigation spécialisées interviennent à travers des procureurs locaux ou des procureurs spécialisés pour essayer d’élucider les affaires en cours’’.

‘’Au terme de cette formation, l’objectif recherché, c’est de voir au niveau des cinq (5) pays du G5 Sahel quels sont les droits positifs applicables en matière de terrorisme dans ces 5 pays. Et chacun essaie de voir à son niveau quelles sont les failles ou bien quels sont les acquis’’, détaille l’agent de sécurité.

‘’Donc, ça a un but bien déterminé, c’est de permettre aux unités d’investigations spécialisées qui sont les unités en avant-garde de la lutte contre le terrorisme de pouvoir synchroniser leurs activités, chaque fois qu’un incident se passe. Et par des expériences, on s’est rendu compte que des actions peuvent se passer au Burkina Faso, mais continuer sur le Mali ou sur le Niger. Donc ça permettra aux unités d’investigation spécialisées de pouvoir intervenir et de synchroniser, elles aussi, leurs actions’’ a-t-il, enfin, expliqué.

MSB/AS/ANP 0197 Septembre 2021

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