Niamey, 26 octobre (ANP) – Un atelier de validation du Document de Base Commun actualisé du Niger à l’usage des Organes des Traités et de l’Examen Périodique Universel s’est ouvert ce mardi 26 octobre 2021 à Niamey. Il est organisé par le Ministère en charge de la Justice avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
L’ouverture des travaux de cet atelier de trois (3) jours a été présidée par le Secrétaire Permanent du Comité Interministériel chargé de la rédaction des rapports aux Organes des Traités et à l’Examen Périodique Universel, M. Ousseini Djibagé Maman Sani.
Dans son discours et après avoir souligné que le document soumis à l’appréciation des participants est le deuxième que le Niger mettra à la disposition des Organes des Traités, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a également voulu rappeler que le Document de Base Commun est une compilation d’informations à même de permettre aux neuf (9) Organes des Traités de surveiller et contrôler la mise en œuvre par les Etats parties des conventions fondamentales de promotion et de protection des droits de l’homme.
Lesdites informations sont notamment relatives aux renseignements généraux sur le contexte démographique, économique, social, politique, constitutionnel et juridique ; au cadre général de promotion et de protection des droits de l’homme ; à la non-discrimination, à l’égalité et aux recours utiles.
La validation du nouveau document permettra ainsi au Niger de mettre à jour toutes ces informations et de présenter, au prochain Examen Périodique Universel, des rapports sur les mesures prises pour mettre en œuvre les différentes conventions des Nations Unies relatives aux Droits de l’Homme.
Aussi, le Secrétaire Permanent du Comité Interministériel chargé de la rédaction des rapports aux Organes des Traités et à l’Examen Périodique Universel a-t-il appelé les participants à apporter, sans complaisance et en toute responsabilité, des observations, des critiques constructives et des contributions pour enrichir le document.
Les Organes des Traités, note-t-on, sont des Comités d’experts chargés de surveiller et contrôler la mise en œuvre par les Etats parties des conventions fondamentales de promotion et de protection des droits de l’homme.
Au niveau de l’ONU, on dénombre neuf (9), que sont le Comité des Droits de l’Homme, le Comité des Droits économiques, sociaux et culturels, le Comité contre la torture, le Comité des droits des personnes handicapées, le Comité pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes, le Comité des droits de l’enfant, le Comité contre les disparitions forcées, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale et celui des droits des travailleurs migrants.
Au niveau africain, il en existe deux (2), à savoir : la Commission africaine des droits de l’homme et des Peuples et le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant.
Selon M. Ousseini Djibagé Maman Sani, chacun de ces comités a été créé par la convention consacrant les droits dont il est chargé de contrôler la mise en œuvre par les Etats parties, lesquels ont donc l’obligation de leur présenter périodiquement des rapports sur les mesures prises pour mettre en œuvre chacune des conventions.
Le Niger, note-t-on également, a ratifié la quasi-totalité de ces instruments juridiques et s’emploie, chaque jour, à leur donner effet et soumet régulièrement ses rapports aux organes des traités, a enfin laissé entendre M. Djibagé, qui se dit « convaincu qu’à la fin de nos travaux, sortira un document de qualité qui ne fera que rehausser davantage le prestige de notre pays auprès des institutions internationales ».
ADA/KPM/ANP-164 Octobre