Abuja, 21 juin (ANP)-Les États membres de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l‘Ouest (CEDEAO) se sont réunis, la semaine dernière à Dakar au Sénégal, pour dégager une position commune sur les armes légères et de petit calibre, en prélude à la 8ème réunion biennale des États sur le Programme d’action des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre (UN-PoA), rapporte un communiqué de l’institution communautaire.
La rencontre de Dakar, organisée par la Commission de la CEDEAO, à travers la division des armes légères, entend ‘’aider les États membres de la CEDEAO à avoir une position commune à la 8ème réunion biennale des États (BMS8) sur le Programme d’action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects (UN PoA)’’ indique le communiqué de la CEDEAO.
Le communiqué précise que ‘’la BMS8, qui se tiendra à New York du 27 juin au 1er juillet, devrait aboutir à l’adoption, à l’unanimité, d’un document final, dans le but d’endiguer les menaces liées à cette catégorie d’armes’’.
Le représentant de la CEDEAO à cette rencontre, Monsieur Joseph Piex Ahoba, s’est dit, à l’ouverture des travaux, ‘’optimiste sur le fait que la réunion déboucherait sur une position commune des États membres de la CEDEAO’’.
Le chef de mission adjoint à l’Ambassade d’Allemagne à Dakar, Theodor Proffe a, quant à lui, salué ‘’les efforts de cette organisation ouest-africaine pour renforcer le contrôle des ALPC’’.
En tant que partenaire, a-t-il rassuré, son pays soutient ‘’tous les gouvernements de la région en ce qui concerne le contrôle des armes légères et de petit calibre’’.
Pour Amaury Hoste, Chef de l’Entité Gouvernance et Stabilité à la Délégation de l’Union Européenne au Sénégal, il a souligné que pour ‘’l’UE, le Programme d’Action des Nations Unies et le traçage international restent le point de départ essentiel de toute nouvelle action concernant les ALPC illicites au niveau national, régional et international’’.
L’Union européenne a souhaité, à cet effet, que ‘’cette réunion débouche sur la création d’un groupe d’experts techniques à composition non limitée, capable de garantir l’efficacité et l’application de l’instrument international » tout en estimant qu’il est de la « responsabilité commune » des Etats de « lancer ce processus et de le rendre opérationnel ».
Notons que cette réunion a été organisée en collaboration avec le projet Organised Crime : West Africa Response to Trafficking (OCWAR-T) qui est un programme de la CEDEAO cofinancé par l’Union européenne et le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne.
AS/ANP juin 2022