Niamey : Clôture de l’atelier de formation sur le journalisme d’investigation et la désinformation

Niamey : Clôture de l’atelier de formation sur le journalisme d’investigation et la désinformation

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Niamey, 02 dec (ANP)- Les travaux de l’atelier de formation sur le journalisme d’investigation et la désinformation organisé par l’Associations de Professionnelles Africaines de la Communication section du Niger (APAC-Niger), en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis au Niger, ont pris fin, ce vendredi 2 décembre 2022 à Niamey, avec la remise des attestions aux participants.

Organisé du 29 novembre au 2 décembre 2022 à l’intention des journalistes sur le thème ‘’Désinformation, meilleures pratiques de communication et journalisme d’investigation’’, cet atelier a consisté à mieux outiller les journalistes en techniques d’investigation et de lutte contre la désinformation.

En clôturant les travaux de cet atelier, l’attaché de presse de l’ambassade des Etats-Unis au Niger, Emma Friendheim s’est dite très ‘’fière du travail que vous avez fait, malgré que la semaine était trop chargée pour l’ambassade’’ avant de remercier les formateurs.

La liberté de la presse, a-t-elle indiqué, est ‘’très importante pour nous, à l’ambassade, c’est pour cela qu’on a initié cette formation pour lutter contre la désinformation dans le domaine du journalisme’’.

Lamine Souleymane, l’un des formateurs, quant à lui, a indiqué avoir ‘’encadré les journalistes sur les questions élémentaires en journalisme d’investigation et nous leur avons donné les prérequis pour réussir cette mission à savoir, qu’elle est la posture, qu’est-ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire’’.

Aussi, a-t-il laissé entendre, ‘’ils ont eu tous les outils nécessaires durant ces 4 jours sur les techniques en journalisme d’investigation et surtout comment le journaliste doit s’y prendre quand il se lance dans ce journalisme spécialisé’.

D’autre part, a-t-il expliqué, ‘’nous avons aussi abordé la question de la déontologie parce ce que vous n’êtes pas sans savoir qu’on ne peut pas faire ce métier de journalisme, quel que soit la spécialisation qu’on choisit, en ignorant ou en bafouant les règles d’éthique et de déontologie. A ce niveau aussi, les participants ont largement été entretenus d’abord sur des questions théoriques mais aussi ils ont pu faire de la pratique surtout pour cerner les bonnes pratiques et les mauvaises quand on parle du journalisme, que ça soit d’investigation ou simple reportage’’.

Il a, enfin, fondé l’espoir que ‘’beaucoup de ceux qui sont là déjà, qui n’ignorent pas ces règles élémentaires, ont beaucoup appris et qu’à l’avenir, ils vont s’entourer de beaucoup de précautions que leur recommandent les règles d’éthique et de déontologie pour faire leur travail au quotidien et qu’on sente le changement de cette pratique dans leurs rédactions’’.

Au formateur de noter que ‘’nous avions mis l’accent c’est sur les questions de vérification de l’information, le ‘’fake checking’’ car le Niger, à l’instar des autres pays du monde, fait de plus en plus face à des sérieux problèmes de désinformation et à ce niveau, nous avons multiplié beaucoup de pratique que des connaissances théoriques’’.

‘’La formation a porté sur la désinformation, le fake checking et les bonnes pratiques ainsi que le journalisme d’investigation qui est à un niveau très bas au Niger. Et j’espère qu’après ce cours, beaucoup de participants vont commencer à faire leur propre projet d’investigation’’ a fait savoir à son tour Sarah J Wachter, l’autre formatrice venue des Etats-Unis d’Amérique.

En général, s’est-elle réjouie, ‘’je dirais que le groupe est très enthousiaste et on a eu des discussions très vives et ouvertes que j’ai beaucoup aimées. Les échanges ont été assez riches non seulement avec les journalistes, mais aussi avec les communicateurs qui sont aussi venus pour parler des défis de travailler ensemble avec les journalistes sur certains sujets pas faciles à aborder’’.

‘’Je suis très satisfaite donc du travail qu’on a eu à faire, et j’espère que les participants auront à pratiquer ce qu’ils ont appris ici dans leur métier car le journalisme d’investigation, c’est comme de l’athlétisme, il faut donc beaucoup s’entrainer et patienter car ça prend du temps si on veut être le meilleur et surtout faire les choses de la bonne façon’’ a-t-elle conclu.

Le coordinateur de l’Espace Américain de Niamey, Dr Hamissou Ousseini, quant à lui, a saisi cette occasion pour inviter les journalistes à venir s’inscrire au centre pour apprendre la langue anglaise car selon lui, ‘’si parmi les journalistes, il y a ceux qui aspirent à partir aux Etats-Unis pour un séjour qui soit professionnel ou non, il leur faudra apprendre l’anglais pour que leur expérience soit beaucoup plus bénéfique. Car, c’est une réalité que nous connaissons tous de nos jours, l’anglais est incontournable dans ce monde’’.

Rappelons qu’auparavant, les participants ont salué cette noble initiative d’APAC-Niger) et l’Ambassade des Etats-Unis tout en leur demandant de bien vouloir relancer des formations pareilles qui sont d’une importance capitale pour les journalistes.

DBZ/AS/ANP 0019 décembre 2022

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