NIAMEY, 25 Déc (ANP) – Le Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) informe la population nigérienne que les autorités saoudiennes en charge du Hadj lui ont notifié une série de mesures parmi lesquelles, l’attribution d’un quota de 15.891 au Niger pour l’édition du Hadj 2023.
Il y a aussi la suppression de la limitation d’âge et l’annulation des tests PCR. Par contre, le vaccin contre la Covid-19 est maintenu pour tout candidat au hadj en 2023.
Après deux ans de perturbations dues à la pandémie de Covid 19, l’Arabie saoudite a autorisé en 2022, le pèlerinage en terre sainte, soumis à des obligations sanitaires imposées à tout pèlerin en partance pour l’Arabie Saoudite. Il faut être vacciné contre le Covid 19, avec un des vaccins homologués par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais aussi être âgé de moins de 65 ans. Pour les étrangers, non-résidents de l’Arabie Saoudite, il faudra présenter un test PCR négatif, datant de 72 heures avant la date de départ.
L’Arabie Saoudite a accordé un quota de 7.194 autorisés pour le Niger en 2022, environ la moitié du quota de 2019 qui était de 15.000.
Le ministère saoudien du Hajj et de la Oumra avait autorisé 2,5 millions de pèlerins en 2019, seulement 1.000 en 2020 et 60.000 en 2021.
Les années précédentes 2020 et 2021 n’ont pas été propices à la réalisation du hajj. Les pèlerins qui avaient effectué étaient uniquement les résidents d’Arabie Saoudite. Cette décision avait été prise par les autorités saoudiennes en charge de l’organisation du hajj du fait de la pandémie du Covid 19 qui faisait encore rage.
L’islam est la religion dominante au Niger. Le hadj est l’un 5 piliers de l’islam pour les fidèles ayant le moyen.
SML/ANP/203/Décembre 2022