Niamey, 21 fév (ANP)-L’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN), projette un arrêt de travail de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national du lundi 27 au mardi 28 février 2023.
A travers ce préavis de grève en date du lundi 20 février 2023, l’ITN exige du Gouvernement l’harmonisation du régime indemnitaire des fonctionnaires de l’Etat et la revalorisation du SMIG ; la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’éducation et de la santé à travers un plan de recrutement progressif et sans concours, conformément à la loi portant statut général de la fonction publique.
L’intersyndicale des travailleurs du Niger exige également l’octroi de la prime de départ à la retraite pour compter du 1er Janvier 2019 et le règlement définitif des arriérés des rappels salaires et les incidences financières liées aux reclassements et avancements des agents de l’Etat.
L’ITN exige aussi du gouvernement l’ouverture des négociations sur les points inscrits dans les cahiers de doléances de 2020, 2021 et 2022, notamment en ce qui concerne la réduction des prix à la pompe de l’essence et du gasoil ; l’abattement du taux de l’ITS, et la réduction des prix sur tous les produits de première nécessité (le lait, le sucre, la farine, le riz, l’huile, l’internet, l’eau, l’électricité, le transport…).
L’intersyndicale des travailleurs du Niger exige en outre du gouvernement la mise en œuvre des engagements pris entre le Gouvernement, la coalition et le collectif des syndicats du secteur des transports, et le respect des engagements entre le collectif des syndicats des commerçants et Agents de Transit.
Tout en restant ouverte au dialogue franc et sincère, l’ITN rend le Gouvernement le seul responsable de tout ce qui adviendra, indique le document de la centrale syndicale.
AIO/AS/ANP 0136 février 2023