Niamey, 12 Mai (ANP)- L’Institut National de la Statistique (INS) en collaboration avec la Banque Mondiale a organisé ce vendredi 12 mai 2023 au Grand Hôtel de Niamey, une rencontre d’échange avec les producteurs et utilisateurs des données statistiques.
Cette rencontre avec les experts statisticiens de la Banque Mondiale se veut un cadre d’échange qui va poser les bases d’un partenariat fructueux afin d’améliorer les analyses et l’utilisation des données pour la prise de décision.
Dans son mot introductif, la Directrice Générale de l’INS Mme Takoubakoye Aminata Boureima, a souhaité la bienvenue aux participants, avant d’indiquer que « Nous recevons aujourd’hui une des plus importantes missions statistiques au Niger au niveau de la Banque mondiale dans le cadre de la clôture d’un premier projet d’assistance technique qui a permis la formation des ingénieurs des pratiques statistiques en partenariat avec l’Université de Niamey. Ce qui nous a beaucoup soutenu et qui a aussi soutenu la formation des cadres à l’extérieur».
Mme Takoubakoye Aminata a également fait savoir que « ces équipes ont préparé quelques éléments de partage car ils ont beaucoup travaillé ces dernières années parce que le système statistique est en train de changer totalement en témoigne la présence très forte des directeurs statistiques sectoriels qui sont aujourd’hui avec nous ».
« Nous voulons aussi qu’il y ait une discussion nourrie avec les universités parce que la statistique ce n’est pas que l’Institut National, c’est tout le système ».
Elle a ensuite souhaité que ces échanges soient pertinents, avant de plaider qu’il y ait encore cette interaction entre le système statistique et les centres de recherche, les écoles de formation et les universités pour que vous puissiez aussi intégrer dans vos programmes nos attentes en termes de ressources humaines.
Le Directeur sectoriel de la Banque Mondiale et chef de la mission M. Johan Mistiaen, s’est dit très réjoui d’être au Niger, avant de rappeler que « pour que les données se fassent transformer en valeur il faut les analyser pour qu’ils soient accessibles et diffusées».
Et aussi a-t-il ajouté « il faut du savoir-faire pour faire ces analyses et je pense qu’au Niger toutes ces préconditions sont bien en place ».
Il a enfin espéré que dans les années à venir ils auront à réaliser d’autres rencontres du genre.
Notons que cette rencontre a vu la participation de plusieurs cadres de la statistique, des enseignements chercheurs, ainsi que des étudiants.
ADA/SML/ANP/087/Mai 2023