513 millions de FCFA injectés par un projet dans certaines communes de TAHOUA de mai 2012 à décembre 2014

513 millions de FCFA injectés par un projet dans certaines communes de TAHOUA de mai 2012 à décembre 2014

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Tahoua, 10 MARS (ANP) – Le projet d’Actions communautaires pour la résilience climatique (PAC/RC), fruit de la coopération Niger – Banque Mondiale, intervient depuis mai 2012, dans la Région de Tahoua.

Il a pour objectif principal, le développement et l’amélioration de la protection des populations et des systèmes de productions face à la modification et la variabilité du climat.

Depuis son démarrage , le PAC/RC a financé plus de soixante huit (68) dossiers de microprojets dans ses zones d’intervention( Communes de Deoulé, Tahoua1, Ourno, Tchinbaraden) réparties dans les domaines de l’agriculture, de l’ élevage, de l’environnement, des Infrastructures socio-économiques et de protection sociale.

Plus de 543 millions de FCFA ont été injectés par le projet dans ces différents domaines d’activités.

Selon un Rapport établi par la mission de collecte de données sur le terrain, plusieurs constats et recommandations ont été faits dans le but d’augmenter l’impact du projet sur la vie des populations bénéficiaires.

Les Communes de Deoulé, Tahoua1, Ourno et Tchintabaraden sont conscientes de l’appui combien salutaire que leur apporte le PAC/RC, mais celles-ci déplorent le manque de personnel qualifié pour concevoir, réaliser, suivre et évaluer les actions programmées.

Elles souhaitent donc le renforcement des capacités du personnel du Projet et des Communes, sur les procédures de passation de marchés, la gestion comptable et la constitution de liasses de microprojets.

La mission a recommandé la matérialisation des actions du projet par des plaques de visibilité, l’utilisation d’engins pour la confection des ouvrages sur les sites de récupération des terres dégradées en zone pastorale.

Une fois ces lacunes comblées, estime le Rapport, les Communes pourraient être en mesure d’intégrer les résiliences et les connaissances climatiques dans les politiques sectorielles, de manière à les rendre aptes à relever les défis du climat et améliorer la résilience des populations locales à la variabilité climatique (sécheresse, inondation,…) par le biais d’investissements dans le domaine de la gestion durable des terres et de l’eau, ainsi que des mesures de protection sociale.

MM/AMC/DMM/ANP/MARS 2015

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