1ère session 2022 du CSM : ’’J’engage et exhorte les magistrats à plus de sens de responsabilité, de conscience professionnelle, et de professionnalisme’’ (Bazoum)

1ère session 2022 du CSM : ’’J’engage et exhorte les magistrats à plus de sens de responsabilité, de conscience professionnelle, et de professionnalisme’’ (Bazoum)

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Niamey-4 aout(ANP) Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a présidé, ce jeudi 4 août 2022 à son cabinet, l’ouverture de la 1ère session du conseil supérieur de la magistrature (CSM) au titre de l’année 2022 où il a exhorté les magistrats nigériens à toujours plus de sens de responsabilité, de conscience professionnelle, de professionnalisme et de respect de l’honneur et de la dignité de la fonction.

C’est au cours de cette réunion que les magistrats du Niger sont affectés ou nommés aux différents postes. On note la présence à cette session du Ministre de la Justice, président des hautes juridictions ainsi que les membres du conseil supérieur de la magistrature.

‘’La justice est l’une des institutions sur lesquelles repose la démocratie ainsi que l’Etat de droit. Sa mission de régulation des rapports sociaux la place au centre des débats avec un rôle qui s’accroit de manière significative ‘’ a indiqué le Président de la République en prenant la parole à cette occasion.

On peut donc affirmer, a-t-il dit, ‘’rendre la justice est une fonction essentielle dans un Etat de droit et qu’il faut retenir que les magistrats jouent un rôle éminent, notamment en tant que gardiens des libertés individuelles. Ce rôle prépondérant fait des exigences que le citoyen peut avoir à leur égard’’.

En effet, a souligné le Président de la République, ‘’le justiciable est en droit d’exiger du magistrat comme de celui qui l’assiste, qu’il soit compétant et diligent. C’est donc pour les affectations des magistrats, qui doivent se faire sur la base des critères objectifs, que nous devons, pour cela, avoir comme objectif principal de faciliter le bon fonctionnement de l’institution judiciaire’’.

Par ailleurs, a-t-il laissé entendre, ‘’il faut reconnaitre que les critiques incessantes de nos concitoyens à l’endroit de la justice, qui nous parviennent, font état de sa lenteur et de son mauvais fonctionnement, et que celles-ci, qu’elles soient fondées ou pas, nous obligent, en tant que responsables réunis à cet instant, à trouver des solutions, c’est d’ailleurs ce à quoi nous aspirons à travers les affectations auxquelles nous allons procéder’’.

‘’Il est donc indispensable de restaurer la confiance des citoyens vis-à-vis de la justice, si nous voulons consolider le socle démocratique et bâtir un Etat de droit dans lequel les citoyens sont effectivement libres et égaux en droit et en devoir’’ a-t-il insisté.

Pour cela, a indiqué le Chef d’Etat, ‘’les magistrats doivent non seulement observer l’éthique et la déontologie qui sont au cœur de leur métier mais aussi faire preuve de responsabilité dans la mission qui est la leur, qui consiste à juger leurs semblables en ayant pour seule référence, la loi qu’ils sont censés appliquer’’.

Les affectations et nominations auxquelles procédera cette session du conseil supérieur de la magistrature ‘’doivent viser essentiellement deux objectifs, à savoir le renforcement des cours d’appel en ressources humaines en y nommant les magistrats les plus anciens et en mettant fin à la répartition des conseillers entre plusieurs chambres spécialisées qui étaient une source de leur paralysie, ensuite un bon suivi de la carrière des magistrats en nommant les magistrats de la même promotion aux différents postes de responsabilité’’ a-t-il suggéré.

‘’J’engage et exhorte les magistrats qui seront nommés et tous les autres à toujours plus des sens de responsabilité, de conscience professionnelle, de professionnalisme et de respect de l’honneur et de la dignité de la fonction’’ a conseillé le Président.

M. Mohamed Bazoum a ainsi terminé son allocution en formulant le vœux ‘’le plus cher pour nos concitoyens conformément au programme sur la base duquel j’ai été élu, qui est l’instauration de la bonne gouvernance en milieu judiciaire avec une justice de qualité juste, équitable et impartiale, respectueuse des droits et libertés de chaque citoyen, une justice qui rassure les citoyens honnêtes et traque les délinquants grands ou petits, riches ou pauvres’’.

DBZ/AS/ANP 0034 août 2022

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