Niamey, 1 avr (ANP)-Le Président de la République Mohamed Bazoum entré en fonction le 02 avril 2021 a su imprimer sa marque à travers plusieurs actes salués à leur juste valeur au plan interne et à l’international.
En conformité avec sa promesse de campagne d’une gouvernance axée sur l’efficience et l’efficacité, le chef de l’Etat a mis en place un Gouvernement de 33 membres, une taille trouvant un écho favorable auprès de l’opinion publique si regardante sur le train de l’Etat.
Dans la même dynamique, il procède au gel des postes des Directeurs de Cabinet des Ministres, souvent sources de conflits de compétences et ceux des Ministres-Conseillers à la Présidence, souvent assimilés à des cabinets fantômes et à des emplois fictifs.
Au plan symbolique, le Président Mohamed Bazoum a mis fin à la « valse » des Ministres au niveau de l’aéroport lors des déplacements du chef de l’Etat et fait alléger le dispositif de jalonnement sans entraver la circulation.
Sur le plan social, Bazoum engage un dialogue et inclusif avec les partenaires sociaux. Décidé à redonner à l’école nigérienne ses lettres de noblesse, ses premières actions dans le cadre de ce dialogue, ont été d’abord de faire part à l’opinion publique de sa politique éducative, avant de rencontrer l’ensemble des acteurs intervenant dans ce domaine clé de développement de tous pays.
Durant cette année plusieurs sorties axées sur le développement et la sécurité ont permis au Président d’asseoir une diplomatie offensive faisant entendre la voix du Niger dans le concert des Nations.
Le président Mohamed Bazoum s’appuie sur la diplomatie comme un outil de sa gouvernance. Ses visites à l’extérieur et ses prises de positions dans des instances régionales et internationales donnent le ton d’une politique extérieure axée sur la sécurité et le développement dans un sahel en mal de développement et en proie aux défis sécuritaires.
Comme pour réaffirmer la politique de bon voisinage, Bazoum, une constance de la diplomatie du pays, ancien chef de la diplomatie nigérienne a réservé sa première sortie au Nigeria, le géant ouest africain, partageant avec le Niger une frontière longue de plus de 1000 km.
Outre les défis sécuritaires, le Niger et son voisin du sud sont des partenaires économiques où les échanges sont essentiellement informels mais ils assurent la survie des millions des âmes le long des frontières.
En plus, le Nigeria a annoncé la réalisation des infrastructures dont le chemin de fer reliant Maradi, la capitale économique du Niger aux métropoles nigérianes. Autant dire que des grands dossiers ont alimenté la rencontre Buhari-Bazoum.
Dans la même dynamique, Le chef de l’Etat nigérien a rendu visite au grand voisin du Nord à savoir l’Algérie. Les sujets d’intérêt commun entre Alger et Niamey sont nombreux et cruciaux : migration, Algérie étant la terre de prédilection des ressortissants nigériens et ouest-africains, sécurité, échanges commerciaux, formation.
Cette démarche de proximité est appuyée par une diplomatie à large spectre comme ces déplacements du président de la République en Europe avec des visites à Bruxelles, à l’Union Européenne, à Paris, à Bonn ou à Luxembourg.
Au plan international, le Niger, membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU, »pèse » aux instances de décisions.
C’est pourquoi, Niamey est devenu un carrefour diplomatique comme attestent des nombreuses visites dont celles des chefs d’Ethiopie et du Tchad, des responsables d’institutions internationales et africaines, des investisseurs étrangers.
ANP 0006 avril 2022